Mise à jour du 19 mai, 2025 : Le 17 mai 2025, l'Assemblée nationale a poursuivi l'examen de la proposition de loi sur l'aide à mourir, portée par le député Olivier Falorni. Lors de cette séance, 75 ont voté pour et 41 voix contre. Il ne reste désormais qu'un article à discuter avant le vote final prévu le 27 mai, qui légalisera l’euthanasie en France.
Un projet de loi dangereux progresse à toute vitesse dans les institutions françaises, en ce moment même.
En ce moment même, la France accélère l’adoption d’une loi radicale sur l’euthanasie assistée. En réalité, le texte a déjà été adopté en commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale, et sera débattu en séance plénière, avec un vote final attendu la semaine du 27 mai.
Et cette loi ne se limite pas aux malades en phase terminale.
Elle permettrait d’administrer des substances létales à toute personne considérée comme souffrant de "souffrances réfractaires" — même si sa vie n’est pas en danger.
Les personnes concernées pourraient s’auto-administrer ces substances... ou confier ce geste à des professionnels de santé.
Pourtant, aucun référendum national n’a eu lieu. Aucun débat public sérieux, aucune consultation des personnes directement concernées.
Les personnes handicapées, âgées ou économiquement précaires n’ont eu aucune voix dans ce processus.
Ce projet de loi menace les droits humains des citoyens les plus fragiles. Les personnes âgées et handicapées pourraient en subir les conséquences les plus graves.
Les professionnels de santé sont aussi visés : leurs droits de conscience sont attaqués. Médecins et pharmaciens pourraient être sanctionnés s’ils refusent de participer.
Il nous reste un peu de temps — mais très peu.
Pourquoi ce projet est-il si dangereux ? Et pourquoi avons-nous un besoin urgent de l’intervention de l’ONU ?
Ce texte vise à institutionnaliser l’euthanasie, sous prétexte de compassion. Mais le message envoyé est glaçant :
Certaines vies — celles des personnes âgées, handicapées ou souffrantes — vaudraient moins que d’autres.
Nous avons déjà vu ce scénario se dérouler ailleurs :
La France risque désormais de répéter ces tragédies, avec encore moins de garde-fous.
Le puissant lobby pro-euthanasie ADMD mène une campagne agressive en coulisses, présentant l’euthanasie comme un droit fondamental. Il rejette toute protection, comme les délais obligatoires ou les clauses de conscience pour les soignants.
L’idéologie de l’ADMD véhicule une idée dangereuse : certaines vies — marquées par la dépendance, le vieillissement ou le handicap — seraient moins précieuses.
Si nous n'élevons pas la voix, la leur pourrait être la seule à façonner l'avenir de la France.
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Nicole J. FRANCE
Préoccupations relatives à la proposition de loi sur l’aide à mourir en France – Risques pour les droits fondamentaux des personnes vulnérables
Madame, Monsieur,
Nous souhaitons porter à votre attention nos profondes préoccupations concernant le projet de loi actuellement en discussion au Parlement français, visant à légaliser l’euthanasie.
Bien que ce texte prétende être encadré, il soulève de sérieuses interrogations quant à sa compatibilité avec les obligations internationales de la France en matière de droits humains, notamment en ce qui concerne :
Nous vous rappelons que vous avez pour mission de défendre et de promouvoir les droits de l’homme, sur la base des déclarations et des traités adoptés dans le cadre des Nations unies.
L’interdiction de tuer est un principe fondamental des droits humains, qui ne souffre aucune exception — même sous une forme dite volontaire ou médicale.
La Convention européenne des droits de l’homme affirme clairement que « la mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement » (article 2), et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques garantit que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine » (article 6).
Nous comptons sur votre engagement pour rappeler à la France ses obligations internationales. Votre intervention peut protéger d’innombrables vies et réaffirmer le principe fondamental selon lequel chaque vie humaine possède une dignité égale et intrinsèque.
Nous vous remercions pour votre vigilance et votre engagement en faveur des droits des plus vulnérables.
Veuillez recevoir, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération.
[Votre nom]