Pétition à l’attention de monsieur le Président de la République
COP21 : Arrêtez d’infantiliser les citoyens!
COP21 : Arrêtez d’infantiliser les citoyens!
La COP 21 sur le climat doit se réunir à Paris le 30 novembre 2015.
Le matraquage médiatique est tel que nous avons peine à échapper à ce qui est devenu un dogme religieux : le réchauffement climatique serait la faute des émissions humaines de CO2 !
La classe politique frôle la crise de nerfs :
- Déjà le 28 octobre 2010, Valérie Pécresse, après un débat houleux à l’Académie des Sciences, avait déclaré : « la polémique est close ». Comme si, en matière de sciences, les débats pouvaient être clos !
- Le 3 juin 2014, Laurent Fabius avait reçu les principaux présentateurs météo « afin d’explorer les différentes manières qui pourraient être mises en œuvre pour sensibiliser le grand public aux enjeux climatiques ». Les journalistes se soumettent au politique comme au temps de la Pravda .
- Le président de la République, le 28 septembre 2015, en haut de la tribune des Nations Unies à New York a imaginé de nous faire croire qu’« il y a ...des tremblements de terre » qui font partie des conséquences des « dérèglements climatiques » ! A-t-il improvisé ? Sinon, qui lui a écrit son discours ?
- Le 5 octobre 2015, Nathalie Kosciusko-Morizet, en est arrivée à qualifier les climato-sceptiques de « connards », dans « Le Grand-Journal » de « Canal+ ».
Nous préférons être climato-sceptiques que climato-crédules !
On voudrait nous faire croire que des milliers de scientifiques sont tous d’accords sur la cause humaine du réchauffement climatique et que cela constitue une preuve. Mais que vaut un consensus entre seulement une vingtaine de spécialistes d’une cinquantaine de disciplines aussi diverses que la thermodynamique, la physique, l’océanographie, la glaciologie, la biologie, la chimie, l’astronomie, l’hélio-sismologie, l’informatique, les mathématiques, l’agronomie, la pédologie, et tant d’autres. Chacune a sa logique. Chacune est utile au progrès des connaissances, il ne faut pas le nier. Mais cette diversité nécessite une méthodologie robuste pour juger l'adéquation entre la théorie et les observations.
Le Groupe intergouvernemental des études sur le climat (GIEC) prétend avoir mis au point ce qu’il appelle la "détection et attribution", c’est à dire la détection d’un effet climatique et son attribution à une ou des causes, de préférence une seule: la cause humaine.
Malheureusement, faute de concertation avec la communauté internationale des théoriciens des systèmes, le GIEC fait illusion avec une méthode de circonstance mise au point pour les besoins de la cause humaine.
Faire appel à une théorie des systèmes reconnue mondialement conduit pourtant à une conclusion peu surprenante pour qui a un minimum de bon sens : "Sur la base des observations climatiques, rien ne prouve que l’activité humaine ait une influence significative sur le climat, et tout indique que l’activité solaire est déterminante". (Source : Changement climatique- identification et projections- Iste, 2014 - Introduction, p. 17)
On n’est pas surpris ! D’autant moins que le Giec, lui-même, reconnait « la réduction observée dans la tendance au réchauffement ... sur les derniers 10 ou 15 ans » (GIEC -WG1-AR5 - Chap 9 p. 743). Pourtant la planète n’a pas connu une réduction de combustion des énergies fossiles pendant cette période !
Or Valérie Masson Delmotte, co-présidente du groupe 1 du GIEC reconnait, dans une vidéo publiée par Le Monde le 8 octobre 2015, que, depuis le dernier rapport du GIEC, « 30 articles scientifiques... continuent à essayer de comprendre » ce hiatus. Y parviennent-ils ? Elle reconnait qu’« on a eu un léger ralentissement de l'activité du soleil » pendant cette période ! Ce serait donc que le soleil a un rôle plus important qu’on ne veut bien le dire !
Arrêtons de se faire peur !
Pour parvenir à nous soumettre, on joue du « catastrophisme éclairé », celui que le philosophe Jean-Pierre Dupuy décrit comme visant à « obtenir une image de l'avenir suffisamment catastrophiste pour être repoussante et suffisamment crédible pour déclencher les actions qui empêcheraient sa réalisation ». Nous refusons désormais qu’on nous fasse ne serait ce qu’un petit peur en nous mentant ne serait-ce qu’un petit peu pour nous obliger à « suivre le programme ». Nous ne sommes plus dupes : on nous culpabilise pour mieux nous asservir. Dans ce but, la meilleure des techniques consiste à étouffer le « Moi psychique » des individus. C’est cela qui permettra à la peur et au mensonge de jouer leur rôle.
Or, le Moi se construit dès la plus petite enfance et permet l’autonomie psychologique vis-à-vis d’autrui et également vis-à-vis de ses propres pulsions.
Plus le Moi est faible, moins on est capable de lutter contre ses doubles pressions, internes et externes. Nous nous insurgeons contre l’Éducation Nationale qui assène, tout au long des programmes scolaires dès la petite enfance, un maximum de peurs écologistes.
Si nous n’y prenons garde, lorsque le dogme climatique s’effondrera, bien des personnes, trop infantilisées, ne pourront plus vivre sans voter pour ceux qui les auront asservis.
L’humiliation joue ici un rôle majeur. On a commencé par nous imposer de petites limites sans portée, par exemple en vous empoisonnant l’existence avec les ampoules basses calories. Le citoyen se dit inconsciemment : « Si cela leur fait plaisir… », et maintenant on nous impose des milliards pour un « fonds vert pour le climat ».
La destruction du Moi, par noyade dans le collectif, est un moyen employé par toutes les machines politiques de destruction. On remplace le Moi par le Nous.
Les personnes, dont le Moi a été ainsi délibérément écrasé, ne sont plus capables d’initiatives nécessaires au changement.
La COP21 va avoir des enjeux considérables
On invente des problèmes globaux pour justifier une gouvernance mondiale. Progressivement, c’est la fin des états qui est programmée. La nouvelle gouvernance sera dotée de budgets considérables : pendant la campagne électorale pour les élections européennes, une liste de candidats réunis sous la bannière « Nouvelle Donne », réclamait « mille milliards pour le climat ». Qui s’est précipité le 23 août aux journées d’été organisées par cette liste ? Bien sûr, il s’agit de Jean Jouzel, représentant du GIEC en France.