A l'attention des députés européens
Proposons un candidat à l'UE
Proposons un candidat à l'UE
Stop à Jean-Claude Juncker : il représente la vieille Europe incapable d'avenir et responsable de la déplorable situation actuelle.
Les chefs d'État et de gouvernement des 28 États membres de l'Union européenne choisissent actuellement leur candidat pour la présidence de la Commission européenne. Le Parlement européen doit ensuite approuver ou non leur proposition.
Le Premier ministre déchu du Grand-Duché de Luxembourg, Jean-Claude Juncker, est le favori de la chancelière allemande, Angela Merkel. En effet, pour mieux gérer ses propres conflits politiques nationaux à Berlin, Mme Merkel souhaite imposer un candidat germanophone et docile à l'égard de l'Allemagne. Cette tactique intéressée est contraire à l'esprit européen.
Jean-Claude Juncker fut Premier ministre de 1995 à 2013. Pendant ces années, il a participé aux négociations secrètes au sein des institutions européennes. M. Juncker incarne aujourd'hui la vieille Europe responsable de la crise morale, économique sociale et financière, incapable des réformes pourtant si nécessaires. Jean-Claude Juncker, reconnu coupable dans une affaire d'écoutes par les services secrets luxembourgeois, déchu du pouvoir politique, est déjà entré dans l'Histoire par la petite porte des hypocrisies en tous genres.
En effet, selon Jean-Claude Juncker, l'Union Européenne dite "démocratique" fonctionne ainsi: "Nous décidons quelque chose, le mettons sur la table, puis attendons ce qui arrive. S'il n'y a pas de grandes clameurs et pas d'émeutes parce que la plupart n'ont pas du tout compris ce qu'on a décidé, on continue pas à pas jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de retour." M. Juncker n'a jamais démenti. Tout récemment encore, il indiquait "Je suis catholique, je suis chrétien-démocrate, mais vous devez mentir quand cela devient important". Jean-Claude Juncker fait preuve d'une hypocrisie aiguë. Dans un entretien télévisé en Allemagne, il confirmait "Je privilégie des négociations secrètes entre quelques responsables" alors qu'il prônait au même moment, dans son programme électoral, la transparence au sein des institutions européennes.
En 2004, Jean-Claude Juncker légalisa le mariage pour tous au Luxembourg. Il s'est engagé personnellement pour le plein droit à l'adoption par les couples de même sexe.
Premier ministre, Jean-Claude Juncker légalisa l'euthanasie en 2009. En refusant le droit à l'objection de conscience au chef d'État, le Grand-duc Henri, Jean-Claude Juncker provoqua une crise constitutionnelle. En effet, M. Juncker ne respecte pas la liberté de conscience ni le droit à l'objection de conscience.
Au mois de novembre 2012, Jean-Claude Juncker légalisa l'avortement inconditionnel, même pour des mineures sans information et consentement parental. Le Luxembourg devint par la suite l'État membre avec la législation la moins respectueuse à l'égard de la vie à naître.
Jugé responsable par une commission d'enquête dans une affaire d'écoutes des services secrets luxembourgeois, Jean-Claude Juncker a dû démissionner le 10 juillet 2013. En effet, il couvrait des écoutes illégales de responsables politiques de l'opposition. M. Juncker a été déchu de toutes ses charges politiques, et a perdu les élections générales anticipées.
Pourtant Jean-Claude Juncker pourrait se voir propulsé à la Commission Européenne pour obtenir l'un des postes de plus importants pour l'avenir de l'Union européenne. Preuve est faite que les partis nationaux n'hésitent pas à envoyer à Bruxelles les recalés de leur politique nationale.
Ainsi, le Parti Populaire Européen (auquel appartiennent l'UMP en France et le CDH en Belgique) soutient cet ancien Premier ministre déchu du pouvoir... Il démontre donc son total mépris de tous les électeurs qui leur ont pourtant fait confiance pour réformer l'Union Européenne, ainsi que son dénigrement des règles européennes pour lesquelles le candidat doit aller dans le sens des choix des électeurs européens...
Il existe pourtant une alternative : le Premier ministre de la Finlande, M. Jyrki Katainen, qui, lui, a fait preuve d'une bonne gouvernance dans son État membre.