Pétition à l'attention de Richard Ferrand
Oui à la reconnaissance de l’Artsakh par la France
Oui à la reconnaissance de l’Artsakh par la France

Du 27 septembre 2020 au 10 novembre 2020, la population arménienne chrétienne de la république de l’Artsarkh a été attaquée dans une guerre sanglante menée par l’armée de l’Azerbaïdjan, membre associé de l’OTAN. Les forces armées d’Azerbaïdjan étaient soutenues par la Turquie, partenaire de l’OTAN, et par des mercenaires djihadistes de Syrie. Des dizaines milliers d’habitants ont été chassés de leurs maisons, des centaines ont été tués. Des parties du Haut-Karabakh sont tombées aux mains de l’Azerbaïdjan.
Un plan en neuf points a mis fin à la guerre de plus de six semaines entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie au sujet de l’Artsakh (ou le Haut-Karabakh) pour le moment. Le 10 novembre 2020, le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev ont signé l’accord qui vise à résoudre définitivement le conflit sur le Haut-Karabakh. Certaines parties du Haut-Karabakh sont tombées aux mains des Azerbaïdjanais, notamment la ville symbolique de Chouchi, berceau millénaire de la culture arménienne. Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh, est en grande partie en ruines.
L’attaque du Haut-Karabakh est une nouvelle étape dans le génocide que les Arméniens ont subi il y a plus d’un siècle.
Il faut y mettre fin définitivement, mais cela ne sera possible que si le peuple du Haut-Karabakh se voit accorder et garantir son droit à l’autodétermination.
Hier, le Sénat a voté une proposition de résolution visant à reconnaître la République d’Artsakh ! Il est nécessaire maintenant que l’Assemblée nationale fasse de même afin de protéger la population.
L’indépendance de la République d’Artsakh trouve son fondement juridique en droit international dans le principe du droit à l’autodétermination des peuples, dont la réalisation est expressément reconnue comme l’un des « buts des Nations Unies » (art. 1 n° 2 ; art. 55 de la Charte des Nations Unies).
La France devrait saisir cette occasion et contribuer à mettre un terme définitif au génocide intermittent des Arméniens. Un premier pas dans cette direction pourrait être la reconnaissance de la République du Karabakh en vertu du droit international.
Signez cette pétition maintenant!
Oui à l’autodétermination de l’Artsakh